Les registres d'état civil

Instauré par le décret du 20 septembre 1792, l'état civil laïc a pour objectif l’identification des individus par l’administration communale. A compter de cette date, sont alors enregistrés en mairie, les naissances, les mariages ainsi que les décès survenus sur le ressort d’une commune, toujours en deux exemplaires, un conservé en commune et l'autre remis aux autorités de l'Etat.

Ces registres constituent donc, pour le chercheur, le fondement de la recherche généalogique en remplacement des registres paroissiaux tenus jusqu’ici par les curés.

A noter que la Préfecture des Hautes-Pyrénées a subi un incendie dans la nuit du 2 au 3 décembre 1808 durant laquelle de nombreux documents d’archives ont été détruits. Les archives de la période révolutionnaire ont été notamment particulièrement impactées générant ainsi d’importantes lacunes dans les fonds de l’état civil (2 E 2 et début du 2 E 3), comme l'atteste ce document.

Tenant compte de cette situation, tous les actes d'état civil de la période révolutionnaire de la collection départementale sont aujourd'hui accessibles en ligne. Cet ensemble de documents reste assez disparate et lacunaire, comprenant aussi bien des actes d'état civil et des tables décennales postérieures à la période révolutionnaire que des extraits d'actes que l'on a mis en évidence par une typologie spécifique « Acte épars d'état civil ».

En outre, les mariages de l'an VII et de l'an VIII étaient célébrés au chef-lieu de canton et donc retranscrites dans le registre du chef-lieu de canton. Pour en faciliter l'accès, nous avons indexé tous ces mariages à la commune de rattachement.

Concernant la mise en ligne des registres d'état civil pour la période 1893-1925, les Archives départementales ont privilégié les registres issus de la collection communale dans la mesure où elle s’avère plus complète en termes de mentions marginales. Cette démarche a nécessité la mise en place d'une vaste opération de collecte temporaire des registres encore conservés en communes. Certaines d'entre elles n'ont toutefois pas fait le choix de nous confier leurs registres : cette situation peut donc expliquer que le chercheur ne trouve pas, pour plusieurs d'entre elles, d'actes d'état civil postérieurs à 1892.

Cette mise en ligne est, par ailleurs, échelonnée en fonction des délais légaux de diffusion : 100 ans pour les naissances, 75 ans pour les mariages et 50 ans pour les décès.

A noter que l'état civil de la commune de Tarbes est consultable sur le site internet des Archives municipales de Tarbes.

Annotations collaboratives des registres d'état civil :

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