Gardères

Cette notice est extraite du dictionnaire toponymique des Hautes-Pyrénées


Altitude : 390 m.

Superficie : 1 523 ha.

Population :
1999 : 381 hab.
1846 : 783 hab.
1806 : 629 hab.
1429 : 23 feux

Saint patron :
saint Julien, 21 août

Sobriquet :
Los pissotets "les chiches, les avares". On dit aussi d'un avare : Qu'ei de Gardèras : "Il est de Gardères", par jeu de mots sur le nom de la localité et le verbe gardar "garder".

Historique administratif :
Pays et sénéchaussée de Bigorre. Quarteron de Tarbes. Baronnie de Gardères. Canton de Tarbes, puis d'Ibos (1790), d'Ossun depuis 1801.

 

Prononciation locale figurée : [gar'dèros]

Dénominations historiques :
De Garderiis, latin (1342, Pouillé Tarbes ; 1379, Procuration Tarbes).
Garderas (1429, Censier Bigorre).
Garderes (fin 18°s. Carte de Cassini).

Hypothèses précédentes :
- Dauzat et Rostaing (DENLF) : Du germanique wart ( = garde, tour de garde) latinisé en warda
et suffixe -ella.
- Abbé Nègre (TGF 26764) : Occitan garda et suffixe diminutif -ella (-èra en gascon = petite tour
de guet).

Discussion :
Les hypothèses précédentes conviennent. On notera que Gardères fait partie d'une des enclaves des Hautes-Pyrénées dans les Pyrénées-Atlantiques.

Etymologie :
Du gascon garda et suffixe diminutif -èra (latin -ella): petite forteresse.

Nom occitan :
Gardèras.
Le Cartulaire de Saint-Savin cite en 1086 un lieu appelé Forga, in villa qui dicitur Garderas, dont on ne peut dire s'il s'agit de Horgues ou de Gardères.

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