Cette notice est extraite du dictionnaire toponymique des Hautes-Pyrénées
Altitude : 400 m.
Superficie : 267 ha. Population : Saint patron : Sobriquet : |
Historique administratif : Pays et sénéchaussée de Bigorre. Lavedan. Estrema de Castelloubon. Canton de Juncalas, puis de Castelloubon et Batsouriguère (chef-lieu à Juncalas) en 1790, dit de Juncalas en 1801. Canton de Lourdes en 1802, de Lourdes-Est depuis 1973. |
Prononciation locale figurée : [yéw]
Dénominations historiques :
Guilhem Ar. de Ieu (v. 1050-1070, Cartulaires Bigorre).
de Geu (1168, Bulle Alexandre III ; 1294, Livre vert Bénac).
de Geu (1313, Debita regi Navarre).
de Ieu (XIIe ou XIIIe s., Livre vert Bénac ; 1313, ibid.).
de Gieu, Giu (1384, Livre vert Bénac ; 1403, ibid.).
Jeu (1429, Censier Bigorre).
Geau (1614, Guillaume Mauran).
Jeu (1768, Duco).
Geu (fin 18°s. Carte de Cassini).
Hypothèses précédentes :
- Dauzat et Rostaing (DENLF) : Obscur.
- Abbé Nègre (TGF 23272) : peut-être du gascon gèu (= hièble), mais Simin Palay indique aussi deux autres sens : gelée et gui.
Discussion :
Il est peu vraisemblable qu'un village s'appelle "le gui", plante parasite qui se présente en touffes sporadiques sur des arbres vieux. La gelée/le gel est également peu vraisemblable : il faudrait supposer que ce village est plus exposé au gel que tous ses voisins.
Par contre, le sureau a donné des toponymes, donc pourquoi pas l'hièble (latin ebulum) qui en est une variété ? L'Atlas linguistique de la Gascogne (Carte 159) donne yèu = hièble au point qui correspond à Lourdes. Il reste que le nom du village comporte un e fermé alors que yèu = hièble comporte un è ouvert.
Etymologie :
Peut-être du gascon ièu (= hièble). Du latin ebulum.
Nom occitan :
Ieu.