Peyriguère

Cette notice est extraite du dictionnaire toponymique des Hautes-Pyrénées


Altitude : 380 m.

Superficie : 417 ha.

Population :
1999 : 25 hab.
1856 : 131 hab.
1806 : 84 hab.
1695 : 17 feux

Saint patron :
Notre Dame de l'Assomption, 15 août

Sobriquet :
Los sarra-broquets : "les serre-faussets". On récolte à Peyriguère un vin blanc fort estimé en Bigorre, dont les propriétaires se montreraient très économes, si on en croit ce commun dire. On dit, à Bagnères-de-Bigorre, d'un ivrogne : "Qu'a cargat a Peiriguèra" : Il a chargé à Peyriguère (Rosapelly, vers 1910) .

Historique administratif :
Pays et sénéchaussée de Bigorre. Quarteron de Tarbes. Canton de Tournay, puis d'Aubarède (1790), dont le chef-lieu est transféré à Pouyastruc en 1803.

 

Prononciation locale figurée : [péyri'gèro]

Dénominations historiques :
De Peyreguerio, latin (1369, Larcher, Castelbajac).
Peyreguera, Peyreguere (1429, Censier Bigorre).
Peyriguere (fin 18°s. Carte de Cassini).

Hypothèses précédentes :
- Dauzat et Rostaing (DENLF) : Latin petra (= pierre , rocher) et suffixe -ic-aria.
- Abbé Nègre (TGF 25179) : Gascon peyriguère (= carrière de pierre, qui est pierreux).
- R. Aymard (DNLHP) : Le sol étant d'argile à galets, mieux vaut dire : 'lieu pierreux'.

Discussion :
Terme à valeur collective formé sur le mot gascon pèira (= pierre). Double suffixe -igu-èra (latin -ic-ariam).

Etymologie :
Du gascon peiriguèra : Lieu pierreux, caillouteux .

Nom occitan :
Peiriguèra.

Ressources disponibles