Cette notice est extraite du dictionnaire toponymique des Hautes-Pyrénées
Altitude : 220 m.
Superficie : 401 ha. Population : Saint patron : Sobriquet : |
Historique administratif : Pays et sénéchaussée de Bigorre. Quarteron de Rabastens. Canton de Saint-Sever (1790), de Rabastens depuis 1801. |
Prononciation locale figurée : [péy'ru]
Dénominations historiques :
de Peyruno, latin (1300, Enquête Bigorre ; 1313, Debita regi Navarre).
de Peyruno, latin (1342, Pouillé Tarbes ; 1379, Procuration Tarbes).
Peyrun, Peyru, Peyruu (1429, Censier Bigorre).
Peyrun (fin 18°s. Carte de Cassini).
Hypothèses précédentes :
- Dauzat et Rostaing (DENLF) : Latin petra (= pierre, roche, montagne) et suffixe -unum.
- Abbé Nègre (TGF 23956) : Gascon peyre et suffixe collectif -um. Ce qui a dû signifier "ensemble de pierres, pierraille".
- R. Aymard (DNLHP) : Lieu situé dans des dépôts limoneux quaternaires, c'est le même sol qu'à Sarrouilles qui veut dire également pierraille.
Discussion :
Nègre suppose un suffixe -um qui n'existe pas en gascon (le suffixe latin -uminem donne en gascon -umi). C'est donc un suffixe -unum qu'il faut postuler pour aboutir à -un. On peut lui attribuer une valeur collective. Avec le radical peyre (du latin petram), la signification serait "lieu pierreux". On trouve également avec le même suffixe : Bordun (commune de Lafitole), Toujun (Gers, aux environs du Houga).
Etymologie :
Peut-être de pèira (latin petram) et suffixe -un (latin -unum) : (lieu) pierreux.
Nom occitan :
Peirun.