L'évacuation du site d'Eugène Ténot
Dans la perspective du début des travaux d’aménagement du nouveau bâtiment des Archives départementales, un vaste chantier d'assèchement et de dépoussiérage des archives stockées sur le site annexe d’Eugène Ténot a été lancé au cours de l'année 2019. Ce traitement a permis le déménagement de près de 5 km linéaires d’archives réalisé par l’entreprise Récup’Action, ateliers-chantiers d’insertion, qui a été attributaire de la prestation dans le cadre d’un marché réservé.
Cette opération de grande ampleur avait pour objectif d’assurer un transfert des fonds dans de bonnes conditions vers l’autre annexe, l’ancienne salle des ventes Saint-Jean à Bordères-sur-l’Echez. Celle-ci est donc devenue à la fin de l'année 2021 l’unique site annexe et a reçu la plus grande partie des archives du Département, à savoir 15,5 km linéaires.
Longtemps stockées sans contrôle de l’environnement climatique, ces documents ont été, préalablement à leur transfert, asséchés à l’aide de déshumidificateurs et de ventilateurs. Une fois le délai imparti pour rétablir le taux d’humidité correct à l’intérieur du papier, les boites d’archives, conteneurs, chemises et tout autre contenant ont été dépoussiérés à l’aide d’aspirateurs à usage patrimonial (filtre HEPA pour neutraliser les moisissures et variateurs de puissance pour contrôler l’aspiration).
Cinq jours sur sept, par séance de 2h30, des équipes de 5 personnes (2 manutentionnaires, 3 agents au dépoussiérage) se sont relayées pour mener cette opération. Pour chaque séance de travail, les agents sont dotés d’EPI à usage unique : combinaison, gants nitrile, masque FFP2 ou FFP3 pour les plus sensibles à la poussière (sans contre-indication médicale). Les agents ont également été équipés de gants polyester et cuir pour les activités de manutention, de lunettes de protection et de bouchons d’oreilles.
Pour les besoins de ce chantier, le Département a recruté deux personnes dans le cadre de contrats aidés en renfort des effectifs déjà mobilisés et a fait ponctuellement appel à des personnes effectuant des Travaux d’intérêt général (TIG) dans le cadre de l’aménagement d’une peine.