Intitulé
  • Documents iconographiques issus du fonds Caddau
Cote
  • 18 Fi 1-912
Date
Description physique
Document iconographique 912 articles (620 plans, 235 plaques de verre, 48 tirages photographiques et 3 négatifs).
912
Intérêt du contenu

Ensemble de documents photographiques et cartographiques réalisés au cours de la vie professionnelle de Louis Caddau, principalement consacrés à des monuments des Hautes-Pyrénées et à des sites urbains ou bâtis, à des objets mobiliers religieux et civils, pour certains aujourd'hui disparus.

Genre et caractéristiques physiques
  • Document iconographique
Producteur
Caddau, Louis (1853-1931). Artigala, Pierre (1788-1857)
Biographie ou histoire

Né à Vic en 1853, et mort à Tarbes en 1931, Louis Caddau était le neveu de l'architecte Jean-Jacques Latour (1812-1868) qui fut inspecteur diocésain et auteur de nombreuses réalisations architecturales dans le département. Après avoir fait ses études d'architecture à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, promotion 1872, il exerça la profession d'architecte à Tarbes et assura successivement dans les Hautes-Pyrénées, à partir de 1900, les charges d'inspecteur puis d'architecte diocésain (1900-1905) et, après la Séparation, celle d'architecte des Monuments historiques.

Surtout connu comme ayant dirigé les restaurations de la cathédrale de Tarbes, entre 1895 et 1908, Louis Caddau a à son actif la construction d'édifices publics (écoles de Larreule et d'Arreau, chapelle de Guchen, église de Bun) et privés, ainsi que de nombreuses restaurations. Il a dirigé l'opération de transfert du cloître de Saint-Sever et son installation au jardin Massey (1890).

Louis Caddau a laissé une importante œuvre archéologique écrite et on lui doit des monographies qui n'ont pas été remplacées sur les églises d'Auriébat, Madiran, Sarrancolin, la cathédrale Notre-Dame de la Sède de Tarbes, l'abbaye de Saint-Sever de Rustan, le cloître de Trie ; sur des monuments tarbais, comme la tour et le musée Massey, la fontaine des Quatre-Vallées, le pont de l'Adour, l'hôtel de la Paix et du Grand Soleil ; sur des sculpteurs locaux (Escoula, Mathet, Desca, Michelet) ; etc.

Co-fondateur et longtemps animateur de l'excellente Revue des Hautes-Pyrénées (1906-1939) qui demeure un monument de connaissances historiques et patrimoniales sur les Hautes-Pyrénées, Caddau y a apporté nombre de contributions d'un grand intérêt sur les sujets les plus divers.

Collectionneur et érudit, il a légué aux Archives départementales un riche fonds de plans et de documents graphiques, de photographies, de travaux et d'archives.

Auteur : Jean-François Le Nail (1er juillet 2003)

Né à Bagnères-de-Bigorre en 1788, Pierre Artigala fut élève de l'école des Beaux-Arts de Toulouse, puis employé comme conducteur des ponts et chaussées dans le chantier de construction du pont de Bordeaux sous la direction de Deschamps. Il a été aussi dessinateur chez l'ingénieur des Ponts et chaussées Moisset. Il a porté de 1819 à 1862, le titre d'architecte départemental et celui d'architecte des établissements thermaux du département des Hautes-Pyrénées. Il a construit les thermes de César et des Espagnols à Cauterets (1836-1843), les thermes de Capvern, les thermes de Saint-Sauveur (1830), l'école normale de Tarbes et les prisons de Bagnères-de-Bigorre et de Lourdes. Il a dirigé les travaux d'améliorations successives à Barèges de 1825 à 1840 ; il y capte la source Gency. En 1839, il conçut un projet (non exécuté par la suite) pour l'établissement des bains de Luchon. Il rédigea un ouvrage sur les eaux thermales de Bagnères-de-Bigorre en 1843. Il installa, avec Pierre Gélibert (1802-1882), à l'intérieur des Grands thermes de Bagnères, un musée d'histoire naturelle et des Beaux-Arts. Enfin, Il fut chargé des édifices diocésains de Tarbes avant 1848.

D'après JARASSÉ Dominique, Les thermes romantiques, bains et villégiatures en France de 1800 à 1850, publications de l'Institut d'études du Massif central, 1992 et la notice du répertoire des architectes diocésains du XIXe s. des éditions en ligne de l'École des chartes (ELEC).

Historique de la conservation

Ces documents iconographiques proviennent du fonds Caddau classé en 8 J. 235 plaques de verre (négatives) ont été contretypées par Christian Loubet de 1990 à 2001. Ces tirages (positifs) sont classés en série Ph. Des négatifs souples ont été repérés en 1999 (426, noir et blanc). A ce jour, ils n'ont pas été retrouvés. En outre, lors de cette enquête, il avait été recensé 92 tirages que l'on en a seulement en partie retrouvés.

Accroissements

Possibles si l'on retrouve les documents repérés manquants. La sous-série 8 J étant en cours de classement, il est aussi possible que des plans soient intégrés au 18 Fi.

Mode de classement

Classement matériel par type de document puis par support de document : plans et documents photographiques (plaques de verre, tirages). Les plaques de verre ont d'abord été cotées de 18 Fi 1 à 18 Fi 235 puis les plans. Ensuite les intégrations ont été faites en continu. Un certain nombre de documents n'ont pas été localisés.

Condition d'accès
Archives privées

Librement communicable, les droits d'auteur étant tombés dans le domaine public. La communication des plaques n'est autorisée qu'à partir des contretypes du fait de leur fragilité.

Conditions de reproduction

Suivant le règlement des Archives départementales.

Langue
Français
Sources complémentaires

Contretypes de 235 plaques de verre cotés 12 Ph 1 à 12 Ph 235.

Documents en relation
Sources internes

8 J Fonds Caddau

Informations sur le traitement
Introduction rédigée par Anne-Claire Prigent en 2012. Biographie de Louis Caddau rédigée par Jean-François Le Nail (1er juillet 2003). Instrument de recherche rédigé par Régine Bernès-Cambot en 2011.
Typologie
Modalités d'entrée

Don de Louis Caddau en 1931.