Intitulé
  • Préparation militaire et recrutement de l'armée (1792-1940)
Cote
  • 1 R 1-1271
Date
Description physique
Cette sous-série se compose principalement des documents manuscrits et dactylographiés sous forme de dossiers ou de registres. Elle compte également des supports iconographiques, principalement des affiches illustrées et des placards.
La série compte 1271 articles.
42.25
Papier
Intérêt du contenu

Au même titre que les sous-séries 3 R (Anciens combattants et victimes de guerre) et 4 R (Garde nationale et autres corps spéciaux), la sous-série 1 R constitue une ressource de premier ordre pour étudier l'incorporation des Haut-Pyrénéens au sein des différents corps et leur mobilisation lors de conflits : les levées d'hommes pour les besoins du Premier Empire, les registres matricules, sources pour reconstituer des parcours individuels sont autant de documents pour approcher les réalités rencontrées par les haut-Pyrénées mobilisés.

Au-delà de leur apport historique, elle s'avère aussi une mine de sources généalogiques de premier ordre pour retracer des parcours individuels : à titre d'exemple, les registres du tirage au sort établis dans le cadre de la conscription apporteront des renseignements quant aux individus dispensés de service qui n'apparaissent pas dans les autres ressources généalogiques (handicap physique ou mental, émigration…).

Biographie ou histoire

Cette sous-série, la plus importante de la série R (1271 articles sur les 2058), se compose de deux fonds distincts : celui de la préfecture et celui du service de recrutement.

Les archives versées par les services de la préfecture portent à la fois sur les différentes institutions de formation militaire, le recrutement et la mobilisation en cas de guerre.

La partie dédiée à la formation reste modeste (11 articles) et porte principalement sur les admissions au sein des grandes écoles militaires : l'Ecole polytechnique devenue école militaire en 1804, l'Ecole spéciale militaire créée en 1803 à Fontainebleau puis transférée à Saint-Cyr cinq ans plus tard, l'Ecole navale fondée en 1816 et installée à Brest à partir de 1830 et enfin l'Ecole de santé militaire basée à Lyon.

Lié à la physionomie du département des Hautes-Pyrénées, un dernier dossier évoque le fonctionnement d'une école militaire de ski installée à Barèges dans les locaux de l'hôpital militaire.

Les archives produites pour les besoins du recrutement constituent, quant à elles, la partie la plus importante des documents provenant de la préfecture à l'image de l'institution militaire dans la vie sociale sous son aspect le plus connu : le service militaire.

Les articles intégrés à cette partie sont organisés au regard des trois principaux textes législatifs règlementant le recrutement :

An VIII-1815 – application de la loi Jourdan-Delbrel du 19 fructidor an VI (5 septembre 1798)

C'est cette loi qui instaure la conscription. Jusqu'ici, le recrutement est fondé sur le volontariat. Avec ce nouveau texte, les Français âgés de 20 à 25 ans sont « inscrits ensemble » (« conscrits ») et répartis en cinq classes distinctes qui doivent servir l'Empire durant cinq ans.

Dans ce contexte, l'Etat répartit par voie législative le contingent entre les départements qui le répercutent à leur tour, sur les échelons suivants (arrondissements puis communes). Au final, ce sont les communes qui sont chargées de désigner leurs conscrits.

Ce système de recrutement repose alors sur le principe du tirage au sort : par ce biais, les jeunes hommes en âge de service doivent tirer au hasard un numéro qui décide, ou non, de leur incorporation. Cette première étape permet donc de désigner les futurs conscrits.

Ces derniers sont ensuite examinés par le Conseil de recrutement lors d'une visite médicale : une fois l'examen passé, sont dressées les listes définitives du contingent.

Face à l'impopularité de la conscription et à la pression, se met néanmoins en place un système de remplacement. Si celui-ci bénéficie à ceux « qui ne pourraient supporter les fatigues de la guerre et à ceux qui seront reconnus plus utiles à l'Etat en continuant leurs travaux ou leurs études », les préfets et les sous-préfets finissent par désigner eux-mêmes les conscrits pour pallier les mesures de complaisance trop souvent accordées tant par le Conseil de recrutement que dans le cadre du remplacement.

A côté de ces levées ordinaires, sont organisées des levées extraordinaires surtout après la guerre d'Espagne (1809) et surtout la campagne de Russie (1812). Celles-ci touchent alors de nombreuses classes dont le départ est parfois anticipé.

Avec le temps, l'Etat se heurte à de sérieux problèmes pour recruter et atteindre le chiffre d'effectif fixé en raison de l'impopularité grandissante de la conscription : désertions, exemptions, mutilations volontaires minent le recrutement.

Après la chute de l'Empire, ce principe de la conscription est abandonné. Durant la Restauration, on revient ainsi à un recrutement à base départementale fondé sur le volontariat. Cependant, devant la faiblesse des engagements, la conscription finit par être rétablie ainsi que l'appel par tirage au sort.

1815-1904 – application de l'ordonnance du 16 juillet 1815 et de la loi Gouvion-Saint-Cyr du 10 mars 1818

Outre le rétablissement de la conscription, la loi de 1818 fixe la durée du service militaire à 5 ans suivis de 5 années supplémentaires à effectuer dans l'armée territoriale (vétérans). Compte- enu de ces durées assez longues, le conscrit a cependant la possibilité de se faire remplacer, solution qui perdure jusqu'en 1872. Parallèlement, est instauré durant cette période, le Conseil de révision (ex-Conseil de recrutement) qui se compose principalement de civils et qui est chargé d'examiner les cas de dispense et d'exemption.

Une fois de plus, ce sont les communes qui doivent établir les tableaux de conscription sous le contrôle des administrations départementales et militaires. Dans ce cadre, la production administrative est particulièrement riche et intéressante : pour les besoins de conscription, chaque commune établit ainsi un tableau de recensement des jeunes Français âgés de 20 ans et ayant leur domicile dans la commune. Ces documents sont ensuite transmis au chef-lieu de canton où l'on procède au tirage au sort. Ces listes cantonales apparaissent donc comme des sources essentielles puisqu'elles font état de tous les jeunes gens vivant dans le ressort administratif ainsi que des cas et motifs des exemptés et des réformés.

Une fois le tirage au sort accompli, chaque conscrit passe une visite préalable à leur incorporation, devant le Conseil de révision. Cette instance se réunit au chef-lieu de canton et statue sur l'aptitude des conscrits au service. Réunissant initialement des pères de familles, il regroupe par la suite, le préfet (ou son représentant), des membres de l'autorité militaire et des médecins. Une fois les missions de ce conseil remplies, la liste départementale du contingent est arrêtée pour une classe donnée.

Cette loi Gouvion-Saint-Cyr ne subit que peu de modifications jusqu'en 1872. Au lendemain de la défaite de 1870, le gouvernement souhaite en effet instituer un service universel. Avec pour objectif de renforcer la cohésion sociale, la loi du 27 juillet 1872 supprime le remplacement et rend le service militaire obligatoire pour tous. En réalité, ce service ne sera jamais universel. De nombreuses dispenses notamment sont accordées (fonctionnaires de l'Instruction publique, soutiens de famille, séminaristes, élèves des grandes écoles…). De plus, maintenir des individus si longtemps sous les drapeaux s'avère impossible si bien que l'on finit par maintenir le principe du tirage au sort : les bons numéros sont ainsi intégrés une année dans l'armée active et les mauvais, cinq ans.

Malgré la loi du 15 juillet 1889 qui cherche à renforcer le principe de service obligatoire pour tous sans réel succès, il faut attendre la loi du 21 mars 1905 pour que soient remis profondément en cause, les principes de recrutement.

1905-1940 – loi Bertreaux du 21 mars 1905 sur le recrutement militaire

Ce texte supprime définitivement le tirage au sort en énonçant le principe de l'égalité de tous devant le service militaire. Le temps d'armée est alors fixé à deux ans dans l'active et à onze ans dans la réserve. Exemptions et dispenses sont également abolies tandis que les soutiens de famille reçoivent une allocation journalière. Les étudiants, quant à eux, ne bénéficient plus que d'un sursis. Seules les exemptions pour incapacité physique sont tolérées et examinée par le Conseil de révision. C'est en effet uniquement cet organisme qui dresse la liste des réformés.

Au regard de ces évolutions, les archives produites sont multiples et permettent de suivre le parcours des conscrits : les documents relatifs au recensement cantonal ainsi que ceux concernant les exemptions et soutiens de famille apportent en effet de nombreuses informations sur les individus qui vont bien au-delà du simple signalement.

Dans la suite du recrutement, les archives versées par la préfecture portent aussi sur la mobilisation des hommes. Celle-ci s'amorce et se structure avec la Guerre de 1870 et ses modalités se précisent tout au long de la IIIe République.

Il faut insister sur le fait que les archives relatives à la mobilisation conservées en sous-série 1 R portent uniquement sur la mobilisation des hommes : la mobilisation matérielle et économique, la réquisition de main-d'œuvre se trouvent classées en sous-série 2 R.

Cette partie demeure cependant pauvre sur le plan documentaire : elle se compose en effet uniquement de listes d'inscription des mobilisés.

Les archives versées par l'administration militaire, plus précisément le Bureau central des archives administratives militaire de Pau (BCAAM), portent uniquement sur une typologie documentaire : les registres matricules militaires.

Organisés par classes d'âge pour la période 1859-1940, ces documents contiennent, pour chaque jeune gens effectuant son service militaire, les états signalétiques et des services, le signalement physique, le détail de ses campagnes militaires, les corps d'affectation et les mutations éventuelles, l'état de santé, les décorations ou encore les adresses successives… Chaque classe est dotée d'une table alphabétique qui donne accès aux feuillets individuels.

Historique de la conservation

La majeure partie des archives constituant la sous-série 1 R a été conservée par le bureau des affaires militaires de la préfecture avant leur versement sans que l'on ne connaissance les réalités de cette conservation : il est néanmoins certains dossiers et registres soient aujourd'hui lacunaires.

Pour le reste, les registres matricules militaires ont été gérés par le Centre des archives du personnel militaire de Pau avant leur versement aux Archives départementales.

Evaluation, élimination, tri, sort final

L'ensemble des pièces constituant ce fonds a été conservé.

Mode de classement

Instaurée par la circulaire du 16 décembre 1965 qui organise le cadre de classement de la série en dix-sous-séries, la sous-série 1 R est de loin la plus importante en nombre d'articles.

L'organisation de cette sous-série reflète l'origine des documents. D'un côté ont été classées les archives provenant des services de la préfecture qui portent à la fois sur les différentes institutions de formation militaire, le recrutement et la mobilisation en cas de guerre. Concernant le recrutement, partie la plus importante, celle-ci a été organisée en fonction des trois principaux textes réglementaires : loi Jourdan-Delbrel du 19 fructidor an VI, ordonnance du 16 juillet 1815 et la loi Gouvion-Saint-Cyr du 10 mars 1818, loi Bertreaux du 21 mars 1905 (pour plus d'informations, voir la partie « Biographie ou histoire ».

De l'autre côté, ont été intégrées à cette sous-série, les archives versées par le Bureau central des archives administratives militaire de Pau (BCAAM) et relative au Service du recrutement. Elles sont constituées uniquement par les tables et registres matricules et ont été organisées dans l'ordre chronologique des classes d'âges.

Condition d'accès
Archives publiques

La communicabilité des archives conservées en série R est fixée par les articles L 213-1 et L 213-2 du Code du patrimoine.

Pour les articles qui seraient soumis aux exceptions de communicabilité prévues par l'article L 231-2 du Code du patrimoine, le chercheur peut toutefois demander une dérogation dont les modalités sont précisées par l'article L 213-3 du même code.

L'état matériel des documents peut également conditionner leur communication au public.

Les registres matricules militaires conservés en sous-série 1 R sont consultables uniquement sous forme numérique. Les registres des classes 1859 à 1921 sont accessibles sur le site des Archives départementales des Hautes-Pyrénées (www.archivesenligne65.fr). Quant aux registres des classes 1922 à 1940, ceux-ci sont consultables sur les postes informatiques disponibles en salle de lecture des Archives départementales.

Conditions de reproduction

La reproduction de ces documents est autorisée dans les conditions fixées par le service.

Langue
Les documents sont rédigés en français.
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques

Cette sous-série se compose principalement des documents manuscrits et dactylographiés sous forme de dossiers ou de registres. Elle compte également des supports iconographiques, principalement des affiches illustrées et des placards.

L'ensemble de la série a été conditionné en liasse et en boîte de conservation.

Sources complémentaires

Les registres matricules militaires sont consultables uniquement sous forme numérique. Les registres des classes 1859 à 1921 sont accessibles sur le site des Archives départementales des Hautes-Pyrénées (www.archivesenligne65.fr). Quant aux registres des classes 1922 à 1940, ceux-ci sont consultables sur les postes informatiques disponibles en salle de lecture des Archives départementales.

Documents en relation
Sources internes

Cet état des sources complémentaires disponibles aux Archives départementales des Hautes-Pyrénées reste sommaire. Pour plus de détails, le chercheur se reportera aux instruments de recherche dédiés aux séries et fonds évoqués ci-dessous.

Sous-série 2 E 3 – Etat civil

Au sein de cette série, le chercheur trouvera des informations dans les registres d'état civil versés par le greffe du Tribunal de grande instance de Tarbes concernant les soldats « Morts pour la France » durant la Première Guerre mondiale. En effet, y sont inscrites non seulement les mentions « Morts pour la France » en marge et dans le contenu de l'acte mais aussi les transcriptions de décès après jugement pour un soldat dont le corps n'a pas été retrouvé.

Au-delà de la Première Guerre mondiale qui voit l'instauration de ce statut particulier, il trouvera également les actes de décès des soldats morts au cours de conflits plus anciens telles que la Guerre de 1870.

Ces actes répondent dès lors au contenu des registres matricules militaires qui permettent de retracer le parcours d'un individu mobilisé.

Série M – Administration générale et économie (1800-1940)

Par sa composition, la série M comporte de nombreux dossiers en lien avec les affaires militaires. La sous-série 1 M (administration générale) peut alors contenir des articles relatifs à la question du recrutement au travers des dossiers concernant le contrôle de l'esprit public et l'activité politique et syndicale, les manifestations politiques ainsi que les troubles à l'ordre public. Parmi ceux-ci, certains sont pleinement liés au refus du service militaire, à la conscription et à la mobilisation, attitudes souvent amplifiées dans un contexte de guerre.

Série O – Administration et comptabilité communales (1800-1940)

Organisée par communes, la sous-série 2 O (affaires communales) comportent des informations principalement sur l'aménagement des monuments aux morts érigés au lendemain de la Première Guerre mondiale. Ces dossiers ne sont toutefois pas systématiques pour chaque commune du département.

Série T – Enseignement, affaires culturelles, sport (1800-1940)

La série T comprend des informations en lien avec la Première Guerre mondiale. En effet, celles-ci portent dans un premier temps, sur les instituteurs mobilisés durant le conflit (états nominatifs des mobilisés, états signalétiques) et sur les enseignants et enseignantes d'origine alsacienne et lorraine détachés dans le département.

Dans un second temps, elles permettent d'aborder les conséquences de la guerre sur le corps enseignant et sur les élèves : d'un côté, des articles concernent le fonctionnement de l'Association des membres combattants de l'enseignement public des Hautes-Pyrénées, et de l'autre, celui de l'Office départemental des pupilles de la Nation.

Série U – Justice (1800-1940)

Trois institutions judiciaires peuvent produire de la documentation en lien avec les affaires militaires.

Tout d'abord, les archives de la Cour de justice criminelle devenue Cour d'assises (sous-série 2 U) sont constituées d'une multitude de dossiers de procédures dont certains portent sur des cas de désertions.

Ensuite, les Tribunaux de première instance de Bagnères-de-Bigorre, Lourdes et Tarbes (sous-série 3 U) ont été amenées à se prononcer sur les cas, d'une part, des décès de militaires « Morts pour la France et, d'autre part, de la reconnaissance du statut de pupilles de la Nation, pour des enfants victimes de guerre. Ces informations sont principalement disponibles dans les registres de jugements et portent sur les conséquences de la Première Guerre mondiale. En effet, il est nécessaire de rappeler la mention « Mort pour la France » a été instaurée en juillet 1915 pour récompenser le sacrifice d'un individu au service de la France tandis que le statut de « pupille de la Nation » a été créé en 1917.

Enfin, les tribunaux de Justice de paix (sous-série 4 U) ont pu être amenés à se prononcer sur les allocations militaires accordées aux soutiens de famille : cette allocation a alors pour objectif de compenser sur le plan matériel, l'absence d'un individu au sein d'une famille lors de son service militaire.

Série X – Assistance et prévoyance sociale (1800-1940)

Parmi les dossiers relatifs aux hospices et établissements de santé conservés en sous-série 1 X (hospices), certains portent sur les projets et aménagements de sanatoriums, en particulier celui de Pouey-Laün à Arrens-Marsous qui fut inauguré en 1922 afin d'accueillir notamment des blessés de guerre.

Il est également possible de trouver en sous-série 9 X (sociétés de secours mutuels) des renseignements sur des sociétés destinées aux soldats et à leurs familles à l'image de celle du « Foyer du soldat belge » à Argelès-Gazost (9 X 2), celle des « Vétérans des armées de terre et de mer » à Bagnères-de-Bigorre (9 X 5) ou encore la « Société mutuelle régimentaire du 24e Régiment d'artillerie » (9 X 51 et 52). Dans cette sous-série, des dossiers relatifs à des dons destinés aux militaires peuvent aussi être conservés tels que ceux effectués lors de l'évacuation des blessés militaires des hospices du département durant les guerres napoléoniennes (9 X 58).

Série E DEPOT – Archives communales déposées

Au sein des archives déposées par les communes, plusieurs éléments peuvent porter sur les affaires militaires. Cette richesse des fonds communaux peut, néanmoins, varier d'une commune à l'autre à l'instar de la sous-série 2 O.

En ce qui concerne le recrutement militaire, les communes étant chargées des opérations de recensement des jeunes gens, le chercheur peut accéder aux documents relatifs à cette obligation, et plus largement au recrutement militaire (conscription, levées, suivi des opérations du conseil de révision pour les chefs-lieux de cantons, engagements volontaires, désertion…). Ces éléments recoupent donc à la fois la sous-série 1 R mais aussi certaines sous-séries dédiés à des corps particuliers (4 R, 5 R ou 6 R).

Série J – Archives privées

Le chercheur trouvera des documents en lien avec les affaires militaires, d'une part, en sous-série 1 J qui se compose de pièces isolées : correspondance de soldats, carnets de notes d'individus mobilisés, archives relatives aux casernes de Tarbes constituent les principales ressources contenues.

Il faut noter dans ce cadre, la précieuse correspondance de Dominique-Jean Larrey (1766-1842), baron d'Empire, médecin et chirurgien militaire (cotes : 1 J 438, 552 à 566, 577 à 578 et 596 à 607). Né à Beaudéan le 8 juillet 1766, il est le père de la médecine d'urgence : chirurgien en chef de la Grande Armée, Dominique Larrey suivit Napoléon Ier dans toutes ses campagnes et fut un précurseur en matière de secours aux blessés sur les champs de bataille, pratiquant les soins sur le terrain le plus tôt possible, grâce à des ambulances chirurgicales mobiles.

Aux côtés de ces pièces isolées, la série J comprend plusieurs fonds, le plus souvent familiaux, comprenant des documents relatifs à la carrière militaire d'un ou de plusieurs individus : correspondance et carnets de notes d'anciens soldats de l'armée napoléonienne ou de conscrits mobilisés durant la Première Guerre mondiale. Elle compte aussi quelques fonds d'entreprises qui ont pu, par exemple, être mobilisées pour soutenir l'effort de guerre durant le premier conflit mondial : c'est ainsi le cas de l'entreprise de textiles Comet basée à Gerde (23 J).

Le chercheur trouvera plus de détails sur ces ensembles, dans l'état des fonds des archives privées disponibles en salle de lecture et sur le site des Archives départementales (www.archivesenligne65.fr) : ce document constitue la clé d'entrée vers les fonds privés conservés aux Archives départementales des Hautes-Pyrénées. Chacun des fonds y est en effet décrit : présentation succincte du contenu, communicabilité…

Fi – Documents figurés

Parmi les documents figurés, le chercheur trouvera des éléments, d'une part, dans la collection de cartes postales conservées par les Archives départementales dont l'essentiel est accessible en ligne sur le site du service. Ces cartes postales sont principalement constituées de vue des casernes de Tarbes.

D'autre part, il dispose d'affiches liées aux affaires militaires (mobilisation, recrutement, effort de guerre…) en sous-séries 12 Fi et 53 Fi. Parmi elles, il faut noter le fonds d'affiches provenant de « Claude Barlangue » conservé sous la cote 53 Fi qui comporte 16 affiches illustrées relatives à la Première Guerre mondiale. Fille de l'artiste à la fois dessinateur, graveur, illustrateur, affichiste et peintre, Gabrielle Barlangue, ancienne élève de l'École des Chartes et bibliothécaire à Tarbes, a donné la collection d'affiches de son père aux Archives départementales en octobre 1998 afin d'en assurer la conservation.

Naturellement, à ces documents iconographiques, il faut ajouter ceux disponibles en série J (cartes postales, dessins, photographies) et qui sont regroupés au sein d'un ensemble documentaire plus hétérogène.

Sources externes

Archives nationales

Pour les archives conservées aux Archives nationales, le chercheur peut accéder au plan de classement ainsi qu'aux inventaires en ligne sur le site de l'institution : http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr.

Deux séries contiennent, principalement, des informations sur les affaires militaires dans le département des Hautes-Pyrénées :

Série F – versements des ministères et des administrations qui en dépendent

Par sa composition, cette série compte plusieurs sous-séries intéressant l'histoire locale, en particulier les affaires militaires. Outre la sous-série dédiée aux affaires militaires proprement (sous-série F8) et celle relative aux services en temps de guerre (sous-série F23), les sous-séries liées au Ministère de l'Intérieur qui assurent un contrôle sur les circonscriptions locales, s'avèrent une ressource intéressante : les sous-séries F2, F3, F5 et F6 concernent ainsi les administrations et comptabilités départementales et communales.

En fonction des thématiques abordées par le chercheur, celui-ci n'omettra toutefois pas les autres sous-séries qui peuvent lui apporter des informations même si celles-ci peuvent paraître secondaires et éloignées des affaires militaires. Ainsi, peut-on noter la sous-série relative à l'instruction publique contient des renseignements sur les écoles militaires (F17).

Série BB –ministère de la Justice

Deux sous-séries portent sur les affaires militaires dans la mesure où la Justice peut être amenée à prendre une décision sur le sort des intéressés : celles-ci concernant en effet, d'une part, les absents militaires c'est-à-dire les militaires disparus que l'institution judiciaire reconnaît comme décédés (sous-série BB14) et, d'autre part, les grâces militaires (sous-série BB23).

Service historique de la Défense

A l'instar des documents conservés par les Archives nationales, le chercheur se reportera sur le site de l'institution pour obtenir davantage de détails sur les sources annexes décrites sommairement dans cet instrument de recherches : https://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/.

Les orientations vers les fonds du Service historique de la Défense sont axées sur les documents provenant de l'Armée de Terre et ceux de la Gendarmerie, ces deux institutions étant présentes dans le département. Pour ce qui est des corps tels que la Marine et l'Armée de l'Air, les sources porteront principalement sur le personnel et les éventuels haut-Pyrénéens engagés ou incorporés dans ces armes : le chercheur se reportera donc sur le site du Service historique pour plus de détails.

Au sein du fonds de l'Armée de Terre, plusieurs séries peuvent intéresser le département des Hautes-Pyrénées :

La série B portant sur la période révolutionnaire (1791-1804) contient des renseignements sur les différentes armées dans lesquelles ont pu être incorporés des Haut-Pyrénéens, en particulier la Division Sud (sous-série B4) qui compte les armées des Pyrénées orientales et occidentales.

La série C, quant à elle, couvre la période du Premier Empire, de la Première Restauration et des Cent-Jours (1804-1815). Comme la série précédente, elle se partage entre les différentes armées telles que l'armée d'Espagne (sous-série C8) et des séries thématiques (mouvements de troupes, situation des divisions militaires, justice militaire…).

Quatre autres séries consacrées à autant de périodes chronologiques se déclinent sur le même plan que les deux précédentes : les séries D (Seconde Restauration, 1815-1830), E (Monarchie de Juillet, 1830-1848), F (Seconde République, 1848-1852) et G (Second Empire, 1852-1870) portent, d'une part, sur les différents théâtres d'opérations, et d'autre part, sur une organisation thématique (administration, justice militaire…).

La série H intitulée « Outre-mer » est subdivisée en différents pays et territoires colonisés (Algérie, Tunisie, Maroc, Madagascar, Inde, Indochine…) : elle permet donc de poser le cadre général et de connaître le contexte dans lequel ont pu évoluer des conscrits haut-pyrénéens envoyés dans ces colonies.

La série I rassemble les archives des circonscriptions militaires territoriales depuis la Révolution jusqu'à la Première Guerre mondiale. Organisée par divisions militaires du territoire, elle peut donc apporter des informations sur l'implantation et l'organisation locale pour ce qui relève du département des Hautes-Pyrénées.

Consacrée à la justice militaire, la série J s'avère un complément incontournable des éléments contenus dans les sous-séries 1 R et 2 R des Archives départementales.

Les séries L (Guerre de 1870-1871 et Commune de Paris) et N (Troisième République, 1870-1940) reprennent la structure des séries précédentes et couvrant une période chronologique : outre les différentes sous-séries relatives aux armées à l'image de celle du front d'Orient durant la Première Guerre mondiale, elles comptent des sous-séries plus thématiques : divisions et troupes, journaux de marche et d'opérations… Il faut noter au sein de la série N, une sous-série consacrée à un personnage majeur de la Guerre 14-18 et natif des Hautes-Pyrénées, le Maréchal Ferdinand Foch (14 N).

Consacrée aux archives administratives des unités et des états-majors, la série X apporte des informations générales sur l'organisation de différents corps de l'Armée de Terre ainsi que sur leur gestion (inspections, création et dissolution de corps, encadrement, effectifs…). Le chercheur y trouvera donc des éléments complémentaires à ceux contenus dans les sous-séries 1 R et 4 R des Archives départementales.

Composée de milliers de registres et dossiers individuels, la série Y (archives collectives et individuelles du personnel), cette série comporte toute information sur les hommes ayant servi l'armée française. C'est ici que le chercheur pourra reconstituer le plus finement, la carrière d'un militaire haut-pyrénéen.

Deux séries intéressent enfin les infrastructures militaires dans le département. La série V regroupant les archives techniques du Génie militaire se compose de dossiers relatifs aux bâtiments militaires tels que les casernes et hôpitaux militaires, ainsi qu'au domaine de l'armée (par exemple, les terrains de manœuvre). Le chercheur y trouvera donc des renseignements sur les nombreuses casernes tarbaises. Quant à la série W consacrée aux archives techniques de l'Artillerie, elles présentent également un intérêt local : intéressant les infrastructures de production de l'armement et les techniques, sont susceptibles d'y être conservés des dossiers relatifs à l'Arsenal de Tarbes.

Pour plus de détails sur ces séries sommairement décrites, il est possible de consulter le Guide des Archives et de la Bibliothèque de l'Armée de Terre élaboré sous la direction de Jean-Claude Devos et Anne Corvisier-de-Villèle en 2001 (Ministère de la Défense, Service historique de l'Armée de Terre).

Parallèlement au fonds de l'Armée de Terre, celui de la Gendarmerie nationale compte des dossiers portant sur le département des Hautes-Pyrénées. Dans ce cadre également, plusieurs séries intéresseront le chercheur : outre les série D (légions de gendarmerie départementale et de gendarmerie mobile) et F (Unités de gendarmerie mobile), la série E consacrée aux compagnies puis groupements de gendarmerie départementale constitue une ressource incontournable pour l'histoire locale. Au-delà du rôle de la gendarmerie au niveau du département, les archives contenues dans cette série apportent de nombreuses informations sur la vie quotidienne au travers notamment des rapports faits sur l'état moral des populations. Pour plus de détails sur cette série E, le chercheur pourra se référer à l'instrument de recherche dédié au département des Hautes-Pyrénées (cote ; GD 65 E 1 – 278).

Aux côtés de ces deux fonds principaux, plusieurs autres centres d'archives relevant du Service historique de la Défense et localisés en province, peuvent intéresser les affaires militaires du département :

Le fonds du Centre des archives du personnel militaire de Pau (CAPM) rassemble les archives administratives de l'armée de Terre, du service national et des services communs. Les documents conservés sont répartis entre les archives du recensement militaire, les archives des ressortissants des anciennes colonies et des anciens protectorats français ainsi que les dossiers du personnel militaire, en particulier ceux des officiers, les sous-officiers et hommes du rang engagés, le personnel féminin et les étrangers ayant servi dans l'armée française (hors Légion étrangère). Le site conserve en outre les archives collectives des unités de l'armée de Terre et des services communs (journaux de marche, archives administratives, ...) ainsi que le fichier central des citations individuelles et collectives depuis 1914.

Le fonds de la Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains (DAVCC) basé à Caen contient des renseignements sur les soldats morts suite au premier conflit mondial.

Le fonds du Centre des archives de l'armement et du personnel civil (CAAPC) situé à Châtellerault collecte, conserve, inventorie et communique les archives de l'armement ainsi que les dossiers individuels des personnels civils du ministère de la Défense et ceux des militaires des corps de l'armement. Le chercheur y trouvera donc des renseignements sur l'arsenal de Tarbes.

Le fonds du Service des archives médicales et hospitalières des armées (SAMHA) basé à Limoges collecte, classe et conserve les archives médicales de plus de cinq ans concernant les patients, civils et militaires, ayant fréquenté les hôpitaux militaires. Le chercheur y trouvera certainement des informations sur soldats haut-pyrénéens pris en charge par les hôpitaux militaires mais également des renseignements sur les établissements de santé eux-mêmes.

Archives municipales de Tarbes

A l'instar des archives déposées par les communes des Hautes-Pyrénées aux Archives départementales, celles de la mairie de Tarbes comptent de nombreux renseignements sur les affaires militaires tant sur le plan humain que matériel.

La série H des Archives municipales, de par son objet (Affaires militaires), est celle qui s'avère la plus fournie. En effet, elle porte notamment sur le recrutement des conscrits (sous-série 1 H) : outre les éléments utiles à la conscription (tableaux de recensement des classes), elle compte de nombreuses informations sur les réfractaires, dispensés, exempts ou déserteurs. Les sous-séries 3 H et 4 H intéressent, quant à elles, certains corps spéciaux, Garde nationale et pompiers, et renseignent sur leurs compositions, équipements et activités.

Aux côtés de cette série, plusieurs autres peuvent constituer des sources complémentaires de manière plus ponctuelle. Ainsi, on notera les contributions de guerre et les dons volontaires collectés par la commune en sous-série 3 G (impôts extraordinaires) et sur l'assistance sociale, en particulier sur le secours mutuel de l'armée conservé en série Q consacrée à l'assistance et la prévoyance.

Bibliographie

Bibliothèque des Archives départementales

Cette bibliographie est fondée sur les travaux d'érudits et de chercheurs conservés en série F par les Archives départementales des Hautes-Pyrénées ainsi que sur les ouvrages issus du catalogue de ce même service d'intérêt local. Le chercheur ne trouvera donc pas d'ouvrages généraux en lien avec les archives classées dans cette série.

Elle ne porte pas non plus, ni sur les articles parus dans des périodiques tels que les publications des sociétés savantes, ni sur des ouvrages conservés par d'autres institutions.

A l'instar des sources complémentaires, cette bibliographie s'avère assez large compte tenu du champ couvert par la sous-série 1 R.

AMBROSINI Jean-Luc, A l'épreuve de la Première Guerre mondiale : le syndicalisme haut pyrénéen, Tarbes, 2015, (cote : 8° BR 2416).

AYMARD Dominique, AYMARD Lucette et DELLUC Dominique, Adieu mes petits soldats de France ! Album d'un maître d'école des Hautes-Pyrénées, Marsac et Villenave-près-Marsac, 1914-1919. Joseph Barrère, Orthez, 2013, (cote : 4° 1995).

BACHEM-BOERNER Erika, Henri Rougagnac, vie d'un Mort pour la France (1878-1918), 2013, 27 p. (cote : F 822).

BAT Marie-Bernard, Le fait militaire : Tarbes, ville de garnison, 43e Concours de l'Historien de demain, 1996, 40 p. (cote : F 502).

ABADIE Stéphane (sous la direction de), Les Hautes-Pyrénées dans la Grande Guerre. Actes du colloque tenu à Tarbes le 28 février 2015, Bulletin de la Société académique des Hautes-Pyrénées, Orthez, 2015, 208 p. (cote : 3 JB 8 / 50).

ABADIE Stéphane (sous la direction de), Les Hautes-Pyrénées dans la Grande Guerre. Actes du colloque tenu à Tarbes le 13 février 2016, Bulletin de la Société académique des Hautes-Pyrénées, Orthez, 2016, 176 p. (cote : 3 JB 8 / 50).

BENEZECH Maurice, Résistance en Bigorre, Bagnères-de-Bigorre, 1984, (cote : 4 ° 160).

BOUYGARD Françoise, Les bûcherons de Cazaux-Debat : des Autrichiens dans la Résistance, 1934-1945, Paris, 2014, (cote : 8° 7904).

CAMBON Jean, Le baron Jean-Pierre Duprat, intendant militaire (1774-1839), Lourdes, 2003, (cote : 8° 5741).

CUBERO José, Les Hautes-Pyrénées dans la Guerre 1938-1948, Pau, 2002, 344 p. (cote : 8° 2292).

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CUBERO José, FERNANDEZ Marie et FERRER Thomas, Tarbes et les Hautes-Pyrénées : Collaboration, Résistance, Libération, Pau, 2015, (cote : 8° 8176).

CUBERO José, Le camp de Garaison. Guerre et nationalités 1914-1919, Pau, 2017, 236 p. (cote : 8° 8562).

CUBERO José, Sortir de la guerre : tumultes, chaos et mises en cause : les Hautes-Pyrénées, 1944-1952, Morlaàs, 2018, (cote : 8° 8820).

CUBERO José, DAUVERCHAIN Monique et FOURCADE Jean-Louis, Le Haras national de Tarbes, Tarbes, (cote : 4 BR 757).

DECHAMPS Pascale, Le cheval réservé à l'usage militaire à travers : le Haras, la Remonte, les Hussards, dans la vallée de l'Adour de 1800 à 1914, 43e Concours de l'Historien de demain, 1996, 47 p. (cote : F 501).

DELLUC Dominique, Les monuments aux morts des Hautes-Pyrénées, Miélan, 2018.

DOUSSEAU Jean-Lucien, Notes historiques sur Castelnau-Rivière-Basse. Vol. 5 : Militaires de Castelnau-Rivière-Basse (les chirurgiens Faget et Dufouert, les frères Noguès ; les volontaires de la Révolution ; Baccarère ; Dupeyré...), 1980-1990, 81 p. (cote : F 477).

DOUZOU Anne-Claire, Le chirurgien Larrey en Russie, la vertu à l'épreuve de la débâcle de 1812, mémoire de master 1, Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Institut Pierre Renouvin, 2012, 77 p. (cote : F 816).

DOUZOU Anne-Claire, Le chirurgien Larrey en Russie, la vertu à l'épreuve de la débâcle de 1812, mémoire de master 2, Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Institut Pierre Renouvin, 2013, 152 p. (cote : F 819).

DUPEYRE Jean-Marie et LE NAIL Jean-François, Souvenirs et impression de voyage. Le service militaire d'un petit paysan gascon au début de la IIIe République. 1875-1880, Ju-Belloc, 1991, (cote : 8° 1491).

EYCHENNE Emilienne, Montagnes de la peur et de l'espérance : le franchissement de la frontière espagnole pendant la Seconde guerre mondiale dans le département des Hautes-Pyrénées, Toulouse, 1980, (cote : 8° 806).

EYCHENNE Emilienne, Les Pyrénées de la liberté : le franchissement clandestin des Pyrénées pendant la Seconde guerre mondiale : 1939-1945, Paris, 1983, (cote : 8° 3953).

FERRER Thomas, Passeurs et évadés dans les Pyrénées : franchir la frontière franco-espagnole durant la Seconde guerre mondiale, Morlaàs, 2018 (cote : 8° 8922).

GUINLE-LORINET Sylvaine (sous la direction de), Une ville de l'arrière pendant la Grande guerre : Tarbes. Actes du colloque organisé à Tarbes le 9 avril 2016... organisé par l'Equipe d'accueil ITEM, EA 3002-Identités, territoires, expressions, mobilités, de l'Université de Pau et des pays de l'Adour, Pau, 2017 (cote : 8° 8583).

GUINLE-LORINET Sylvaine et LEROY-CASTILLO Pascale (sous la direction de), Etre prisonnier au camp de Garaison (Hautes-Pyrénées) 1914-1919, Pau, 2018, 248 p. (cote : 8° 8837).

INDERWILDI Hilda et LECLERC Hélène (texte traduit et présenté par), Gertrud Köbner, Hélène Schaarschmidt. Récits de captivité. Garaison 1914, Toulouse, 2016, 72 p. (cote : 16° 1277).

INDERWILDI Hilda et LECLERC Hélène (texte traduit et présenté par), Une opérette à Garaison, 1917. Helene Fürnkranz, Toulouse, 2019, 64 p.

LABOURIE (Jean) et MEZAILLE Roger, Les sapeurs-pompiers de Lourdes. 2002, 98 p. (cote : F 618).

LACARCE Gaston, Les sapeurs-pompiers de Vic-Bigorre (1743-1880), 1972, 7 p. (cote : F 287).

LAMON Bertrand, L'épuration dans les Hautes-Pyrénées (1943-1947), Pau, 2016, 252 p. (cote : 8° 8424).

LARREY Dominique-Jean, Mémoires et campagnes 1786-1840, 2 tomes, Paris, 2004, (cote : 8° 4350).

LARRONDE Claude, L'arsenal de Tarbes : histoire et patrimoine, Tarbes, 1991, (cote : 8° 1433).

LARRONDE Claude, La naissance de l'arsenal de Tarbes : les canons d'Auguste Verchère de Reffye et la mémoire des bâtiments, Aureilhan, 2002, (cote : 8° 3276).

LARRONDE Claude, Guerre d'Espagne et des Pyrénées juin 1813-avril 1814, Orthez, 2010, (cote : 8° 8596).

LAVEDAN Jean-Michel, 1918 : les onze derniers mois de la guerre vus par deux quotidiens locaux d'un « petit » département français, les Hautes-Pyrénées. D.E.A. d'Histoire du droit et des institutions, Université des Sciences Sociales-Toulouse I, 1993, 226 p. (cote : F 446).

LUSSY Aline (de) et LUSSY Xavier (de), Un bigourdan à la Grande Armée : mémoires du général de Lussy (1790-1867), 2008, 115 p (cote : F 741).

SAINT-MEZARD Hervé, Le baron Dominique Larrey et les Hautes-Pyrénées, travail d'étude et de recherche d'histoire contemporaine, Université de Pau et des Pays de l'Adour, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines 1993, 226 p (cote : F 460).

SERRES (p.p.), La destinée de Noël Latapie, 2006, 91 p. (cote : F 683).

TOURNIER-LASSERVE Robert, Histoire médico-militaire de Barèges, Tarbes, 1937, (cote : 8° 86).

VERLEY Joseph, Les militaires blessés de 1813 à 1814 à l'hôpital de Vic-en-Bigorre, [1985], 11 p. (cote : F 307).

ANONYME, Département des Hautes-Pyrénées : état faisant connaître la résidence des personnes évacuées du Nord de la France en novembre 1914 : 1014 familles arrivées en Hautes-Pyrénées, s.d., 20 p. (cote : F 794).

A cela, s'ajoute l'état des sources judiciaires et pénitentiaires réalisé sous la direction de Jean-Claude Farcy qui contient des informations sur la justice militaire ainsi que sur les camps d'internement de la Première Guerre mondiale :

- FARCY Jean-Claude (sous la direction de), Guide des archives judiciaires et pénitentiaires 1800-1958, Paris, 1992, 1177 p. (cote : 8° 2669).

Autres

Ces autres ressources sont citées dans la mesure où elles ont impliqué l'intervention des Archives départementales.

Documentaire

DELAGNES, Xavier, Loin de Verdun. Garaison, un camp d'internement de la Première Guerre mondiale, Institution Notre-Dame de Garaison, 2015, 0'52 minutes.

Exposition

Catalogue d'exposition La Grande Guerre à la Une ! Les Hautes-Pyrénées de 1914 à 1918 dans la presse réalisée par les Archives départementales des Hautes-Pyrénées (2016).

Sites internet

Wikipédia – page dédiée au camp d'internement de Garaison (https://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_d%27internement_de_Garaison).

Exposition Les Hautes-Pyrénées dans la Grande Guerre réalisée par les Archives départementales des Hautes-Pyrénées (http://www.archivesenligne65.fr/article.php?larub=30&titre=les-hautes-pyrenees-dans-la-grande-guerre).

Exposition Parcours d'internés réalisée par les élèves de l'Institution Notre-Dame de Garaison en collaboration avec le Service éducatif des Archives départementales des Hautes-Pyrénées (http://www.archivesenligne65.fr/article.php?larub=106&titre=-parcours-d-internes-un-projet-autour-du-camp-d-internement-de-garaison

Matière
Modalités d'entrée

La sous-série 1 R est principalement constituée par plusieurs versements effectués essentiellement par le bureau des affaires militaires de la préfecture. Malheureusement, les rapports annuels d'activité ne sont pas suffisamment renseignés pour avoir le détail de chaque versement.

Outre les services de la préfecture, le Centre des archives du personnel militaire de Pau (CAPM) a régulièrement versé les registres matricules militaires organisés par classes d'âges.