Cette notice est extraite du dictionnaire toponymique des Hautes-Pyrénées
Altitude : 530 m.
Superficie : 377 ha. Population : Saint patron : Sobriquet : |
Historique administratif : Sénéchaussée d'Auch. Pays des Quatre-Vallées. Vallée de Barousse. Canton de Barousse (1790) dit de Mauléon-Barousse à partir de 1801. |
Prononciation locale figurée : [braw'vako]
Dénominations historiques :
Bramavaca (1235-1236, Actes Bonnefont).
Bramabaca (1312, Larcher, Cartulaire Comminges).
de Bramauaca, latin (1313, Debita regi Navarre).
De Bramavaca, latin (1387, Pouillé Comminges).
Bramebaque (1767, Larcher, Cartulaire Comminges ; 1790, Département 1).
Bramabaque (fin 18°s. Carte de Cassini).
Hypothèses précédentes :
- Dauzat et Rostaing (DENLF) : Ancien occitan de bramar (= crier) et vaca (= vache). Terroir où
pousse le colchique, plante vénéneuse qui fait beugler les vaches.
- Abbé Nègre (TGF) : occitan brama et vaca (= brame...de faim la vache !) pour désigner un
pâturage médiocre.
Discussion :
Dénomination gasconne claire brama vaca : (lieu où) beugle (la) vache. Cela peut s'interpréter de deux façons, soit la vache y beugle, signe de richesse car on y élève beaucoup de bovins, soit la vache y meurt de faim par suite de la pauvreté du pâturage. Cette dernière interprétation paraît plus vraisemblable.
Altération, semble-t-il récente, de Bramavaca en Brauvaca.
Etymologie :
Du gascon bramar (= bramer, beugler) et vaca (= vache) : lieu où beugle la vache.
Nom occitan :
Brauvaca.