Mazères-de-Neste

Cette notice est extraite du dictionnaire toponymique des Hautes-Pyrénées


Altitude : 522 m. 

Superficie : 336 ha.

Population :
1999 : 291 hab.
1846 : 633 hab.
1806 : 490 hab.
1776 : 105 feux

Saint patron :
saint Pierre, 29 juin

Sobriquet :
Eths cabilats : « les chabots ». Autrefois, la Neste était beaucoup plus poissonneuse, et l'on y prenait d'énormes chabots (Enquête C.G. 1986). Eths pelagatèrs : « les écorcheurs de chats ». S'appliquait aux gitans et nomades exerçant les métiers de vanniers ou d'étameurs, qui étaient accueillis à Mazères, car on les accusait de manger les chats du voisinage (Enq. C.G. 1986). Eras pelòcas : « les châtaignes bouillies avec leur peau ». Ce mode de cuisson fréquent en beaucoup de lieux a dû paraître assez primitif aux habitués de la châtaigne rôtie ou bouillie sans sa peau, pour qu'ils en fassent un sujet de plaisanterie (Enq. C.G. 1986).

Historique administratif :
Sénéchaussée de Toulouse ou d'Auch. Election de Comminges ou de Rivière-Verdun. Canton de Nestier (1790) dont le chef-lieu est transféré à Saint-Laurent en 1870. Mazères prend en 1953 le nom de Mazères-de-Neste

 

Prononciation locale figurée : [ma'séros]

Dénominations historiques :
De Maseriis, latin (1387, Pouillé Comminges).
Maseres (1767, Larcher, Cartulaire Comminges).
Mazeres en Nestés (1776, Registres paroissiaux).
Mazeres (1790, Département 1).
Mazeres de Nestés (fin 18°s. Carte de Cassini).

Hypothèses précédentes :
- Dauzat et Rostaing (DENLF) : Latin maceriæ (= ruines, datant de l'époque romaine).
- Abbé Nègre (TGF 25855) : Pluriel du gascon masère (= décombres, ruines, bâtiments en ruines).

Discussion :
Peu de problème. Palay donne masère (avec è ouvert). Par ailleurs, il convient cependant d'être prudent et de dire "ruines, pouvant dater de l'époque romaine".

Etymologie :
Du gascon masèras (latin maceriæ = ruines ou mûrs de pierre).

Nom occitan :
Maseras

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