Une politique et des choix de numérisation

Un effort fondé sur les ressources généalogiques

Depuis plusieurs années, notre politique de numérisation est principalement axée sur la mise en ligne de ressources généalogiques. Toutefois, notre sélection de corpus de documents intègre également leur intérêt administratif (répondant ainsi aux sollicitations de professionnels tels que les études notariales ou les cabinets de généalogie professionnelle) ainsi que leur intérêt historique et éducatif.

Considérant ces différents aspects, notre politique porte aujourd'hui sur :

Les registres d’état civil postérieurs à 1892

Pour la période postérieure à 1892, la collection dite « communale » est privilégiée dans la mesure où elle s’avère plus complète en termes de mentions marginales. Depuis 1987, les greffiers des tribunaux ne sont en effet plus tenus d’apposer systématiquement ces mentions sur l’exemplaire dit « départemental » ; ces mentions concernaient alors, par exemple les décès de personnes nées depuis la fin du XIXe siècle.

Sont numérisés les registres d’état civil conservés dans les communes pour la période de 1893 à 1925. La mise en ligne est échelonnée en fonction des délais de diffusion : 100 ans pour les naissances, 75 ans pour les mariages et 50 ans pour les décès.

Pour certaines communes, la numérisation a été prolongée jusqu’en 1929 pour les mariages et décès quand la structuration des registres le permettait. Pour les communes disposant de registres différents pour chaque type d’actes, la numérisation a été portée jusqu’en 1950 pour les mariages et 1970 pour les décès ; cela concerne Aureilhan, Castelnau-Magnoac, Ibos, Lannemezan, Luz-Saint-Sauveur, Maubourguet, Ossun, Pierrefitte-Nestalas, Rabastens, Trie-sur-Baïse, Vic-en-Bigorre et Vielle-Adour.

Le fichier des cartes d’identité de Français (1943-1944)

Instaurée par la loi du 27 octobre 1940, la « carte d’identité de Français » est l’ancêtre de notre carte nationale d’identité et constitue pour Le Gouvernement de Vichy un moyen d’identification de tous les Français de plus de 16 ans. A cette fin, la préfecture met en place un fichier nominatif qui fournit aujourd’hui de nombreuses informations généalogiques et qui constitue également un exceptionnel fonds photographique : sur chaque fiche, est en effet apposée la photographie d’identité de l’individu. Tableau de la population haut-pyrénéenne durant la Deuxième Guerre mondiale, ce fichier reste unique en France puisque les Archives départementales est le seul à l’avoir conservé dans son intégralité.

Pour plus d’informations sur le fichier des cartes d'identité de Français, consultez la fiche pratique dans la rubrique suivante :

Et la préservation des supports fragiles

D'autres ressources historiques se présentent sur des supports différents du papier et du parchemin, notamment les archives iconographiques comme les photographies et les archives sonores et audiovisuelles. Ces supports fabriqués à l'aide de procédés physico-chimiques se dégradent plus rapidement dans le temps et pour conserver les informations il est nécessaire de changer de support comme le permet la numérisation. Par ailleurs, des documents grand format comme des affiches ou des cartes présentent aussi une contrainte de manipulation rendant leur consultation plus difficile. 

Leur numérisation est donc un avantage d'une part pour préserver le document original de toute dégradation liée à la manipulation et d'autre part pour le consulter plus aisément en permettant grâce à la mise en ligne une rotation de l'image ou des agrandissements par le zoom par exemple mais aussi en y ayant accès à toute heure de la journée.

Pour rappel, les opérations précédentes :