5 juillet 1944 : arrestation de Louis Gallaud, membre de Combat puis du MUR
Militant socialiste et conseiller municipal d’opposition à Tarbes avant-guerre, Louis Gallaud (1901-1973) tient une entreprise de vente et de réparation de machines à écrire. Le local de son entreprise sert de base logistique pour des réseaux de la Résistance.
De par ses activités politiques et professionnelles, Louis Gallaud est surveillé par les autorités de Vichy. Il organise le Réseau Combat avec Pierre Dumas, maire-adjoint de Maurice Trélut à Tarbes et journaliste à La Petite Gironde, tout en participant à la vie du Parti socialiste clandestin. Il en est d’ailleurs le représentant au Comité départemental de Libération d’avril à juillet 1944.
Il protège une famille israélite, en attestant que son employée juive polonaise est indispensable à la bonne marche de son entreprise.
En 1943, il est suspecté d’imprimer des tracts clandestins.
Arrêté en juillet 1944, il est interné au siège de la Milice à Tarbes. Il doit sa libération à de faux témoignages.
Comme d’ancien résistants, Louis Gallaud fait valoir ses droits auprès de l’Office national des anciens combattants.
12 W 1-148 : Fonds du Cabinet du Préfet (1931-1968) ;
20 W 1-77 : Fonds du Cabinet du Préfet (1924-1964) ;
45 W 1- 9 : Fonds des renseignements généraux (1940-1958) ;
1274 W 1-211 : Fonds de Office national des anciens combattants ;
Presse numérisée des Hautes-Pyrénées : BNF, presse locale ancienne ;
Le Maitron, dictionnaires biographiques du mouvement ouvrier ;
Bénézech, Maurice. Résistance en Bigorre, Comité départemental de la Résistance (Hautes-Pyrénées), 1984.
Dupuy, Jean. La Résistance par ceux qui l'ont faite : 65 biographies de combattants FFI des Hautes-Pyrénées, 1940-1945, Cairn éditions, 2019.
Cubero, José-Ramón. Les Hautes-Pyrénées dans la guerre, 1938-1948, Cairn éditions, 2002.