Les échos du 6 juin 1944 dans les Hautes-Pyrénées

Le 6 juin 1944 laisse naitre l’espoir d’une Libération du territoire. Comme la presse nationale, le Républicain des Pyrénées transmet des informations partiales sur les combats en évoquant essentiellement la résistance des troupes allemande face à la tentative d’invasion des Alliés.

Avant ces événements, les actions de la Résistance dans les Hautes-Pyrénées visaient essentiellement la destruction ou le sabotage des infrastructures et des moyens de transport. 

Dès le 7 juin, Le Corps Franc Pommiès mène des actions armées limitées. La journée du 11 juin à Bagnères-de-Bigorre marque un tournant : les mouvements de résistance prennent temporairement le contrôle de la commune conduisant alors à une terrible répression allemande.

La presse n’y accorde que peu de place en ne relatant que les obsèques des victimes.

Cette journée est aussi évoquée dans un compte-rendu de la réunion du 12 juin du « noyau actif » du Comité départemental de Libération, constitué depuis le mois d’avril 1944 sous la présidence de Pierre Cohou, responsable des MUR (Mouvement Uni de la Résistance) dans les environs de Bazet près de Tarbes.

Les délégués s’entendent finalement sur « l’interdiction formelle d’entreprendre une action insurrectionnelle avant d’en avoir reçu l’ordre » à la suite du massacre du 11 juin.

Ils élaborent les grandes lignes d’actions jusqu’à la Libération du département.